• Alona : La Prophétie

    Histoire d'héroïque fantasy pure et clichée... au premier abord ;)

    Cela dit, les premiers chapitres commencent sérieusement à dater ._. (modifiez la date de publication de trois ans, et vous aurez à peut près le moment d'écriture ^^'). Le style est donc assez enfantin, et je dois avouer que j'hésite sérieusement à les réécrire correctement, ou à écrire la suite...

    Le temps que je résolve ce dilemme, l'histoire est en pause, et je me concentre sur Assassin, qui se passe quelques années plus tôt, et le développement des annexes du monde.

     

    Sommaire

    • Chapitre 1
    • Chapitre 2
    • Chapitre 3
    • Chapitre 4
    • Chapitre 5
    • Chapitre 6
    • Chapitre 7
    • Chapitre 8
    • Chapitre 9
    • Chapitre 10
    • Chapitre 11
    • Chapitre 12
    • Chapitre 13
    • Chapitre 14
    • Chapitre 15
    • Chapitre 16
    • Chapitre 17

    Chapitre 18 [ Avancement 50% ] écriture arrêtée

  • Lara se réveilla en sursaut. Repoussant les mèches noires qui lui tombaient devant les yeux, elle se redressa. Après un instant de panique, elle retrouva ses repères. Les rayons du soleil entraient par les volets mis clos. La jeune fille savoura un instant la tranquillité matinale avant de repousser d’un geste brusque sa couverture. S’étirant dans la pénombre de sa chambre, un miroir lui renvoya son image.

    Svelte et élancé, Lara passait souvent pour une jeune fille fragile et timide, ce que renforçait son visage caché par ses mèches noires rebelles. Comme un fleuve d’encre, ses cheveux cascadaient dans son dos jusqu’à ses hanches. Mais elle cachait bien sa force et ne se laissait pas marcher sur les pieds. On lui donnait quinze ans, mais ses yeux verts semblaient renfermer l’histoire du monde. Ou de plusieurs mondes.

    Se demandant soudain qu’elle heure il pouvait bien être, Lara se tourna vers son réveil. Qu’elle ne vit pas.

    Oh non…

    Sur sa table de chevet, là ou, il y a quelques heures encore, se trouvait son petit réveil à pile dont le tic-tac l’apaisait, elle ne voyait que des éclats métalliques, quelques petits rouages et deux aiguilles. Le réveille avait été comme soufflé par une explosion violente.

    Des pensées complètement incohérentes s’agitaient dans sa tête. Pourquoi ? Comment ? Son pragmatisme l’emporta et après un instant de panique, elle courut à sa fenêtre et ouvrit les volets à la volé.

    Situé au premier étage d’une jolie maison, sa chambre donnait sur la ruelle du lotissement. Une légère brume s’élevait autour des maisons par ce matin de mai. Le soleil se découpait de derrière les toits en tuile. Mais tout était calme. Et désert.

    Bon, il ne devait pas être trop tard…

    Tout en s’habillant, Lara repensa au rêve qui l’avait brutalement tiré du sommeil. Ce qu’habituellement, elle ne faisait jamais car depuis quelque mois, elle avait découvert tous ses songes se réalisaient. Et il était rare qu’elle rêve à de bonnes nouvelles.

    Mais cette fois-ci, son rêve lui avait semblé si réel, qu’elle ne pu s’empêcher de s’en souvenir :

    La mort était partout.

    Les roche noires aux contours déchiqueter par une force maléfique, le sol sec, grisâtre et stérile, l’air chargé de souffre…

    La mort était partout.

    Les pieds en sang, les mains écorchées, le souffle rauque, elle avançait dans ce paysage remonté des enferres. Les vêtements en lambeaux, le corps couvert d’ecchymose et de plaies récente ou plus anciennes.

    La mort était partout.

    Et Lara avançait. Puis s’arrêta.

    Devant elle, accroché à branche de bois noire planté dans le sol, se balançait au bout d’une corde un cadavre à l’apparence encore humaine malgré les lambeaux de chaire qui s’en détachait. Aucun charognard n’y avait touché. Les mouches elles même s’en tenaient loin. Ce signal macabre était clair : N’avancez plus. Mais elle reprit sa marche.

    La mort était partout.

    Passant entre le corps en décomposition et la paroi rocheuse, elle perçut un mouvement dans le ciel. Un rugissement fit trembler le sol. Levant les yeux, elle vit la créature fondre sur elle.

    La mort était partout.

    La mort était sur elle.

    Et elle s’était réveillée. Lara frissonna. Elle pressentait une mauvaise journée. A cause de son réveil qu’elle avait détruit et de son cauchemar. Mais elle ne pouvait pas sécher une journée de cour. Dommage.

    Elle laça ses baskets, pris son sac et sortit de sa chambre. Sans faire de bruit, elle descendit les escaliers en bois. Ses parents et sa petite sœur devaient encore dormir.

    Dans le salon, l’horloge indiquait sept heures et demie. Le lycée n’était pas loin, mais Lara avait besoin de tranquillité. Elle ne prit qu’une barre de céréale et sortit sans bruit de la maison. Marchant lentement dans la rue, elle laissa ses pensés vagabonder en essayant de ne plus penser à ce réveille désastreux. Surtout au cauchemar…

    Depuis qu’elle avait onze ans, Lara avait comprit qu’elle était différente. La première fois qu’elle s’en était aperçue, c’était le jour ou elle était entrée au collège.

    Complètement perdue dans tous ces couloirs qui se ressemblaient, elle tentait vainement de suivre son plan pour se rendre en cour.

    Une ombre menaçante l’avait soudain recouverte. Levant les yeux, elle avait croisé le regard dur d’un élève de troisième. Sans réfléchir, elle avait tourné les talons et rebroussé tranquillement chemin tout en espérant s’en tirer ainsi.

    Raté.

    Le jeune homme l’avait rattrapé nonchalamment et arraché son plan des mains. L’aillant tranquillement déchiré, il fit tomber les morceaux devant elle. Répriment son envie de pleurer, elle regarda le ‘’grand‘’ s’éloigner.

    Plusieurs sentiments s’agitaient en elle.

    La peur, le doute, la colère, l’incompréhension.

    Ce fut la colère qui l’emporta.

    Les lampes du couloir s’éteignirent d’un coup. Lara marcha à grand pas vers le jeune homme qui s’était retourné, surpris. Il éclata de rire ce qui eu pour effet d’attiser la colère de la jeune fille. Ses yeux devinrent entièrement noirs et ses cheveux tournoyèrent autour de son visage sous l’action d’une brise invisible.

    Alors que toutes les portes et les fenêtres étaient fermées, un souffle de vent fit virevolter les petits bouts de papiers. Une mini tornade se forma dans le couloir. Le vent gagna en puissance et les rafales entourèrent le jeune homme qui regardait la jeune fille d’un air horrifié. L’air sembla se solidifier et cueillit le troisième au creux de l’estomac. Il fit un magnifique vol plané et atterrit au bout du couloir. Il s’était enfuit en courant et les lampes s’étaient rallumées. Le vent s’était apaisé et les yeux de Lara avaient retrouvé leur vert pétillant.

    Depuis ce jour, il survenait souvent des phénomènes inexplicables. Et toujours, c’était avec le vent. Cela se passait lorsqu’elle ressentait une émotion forte. De la peur, de la joie, de la colère… Elle en avait peur. Et ne savait pas maîtriser ce qu’elle considérait comme une malédiction.

    Mais il n’y avait pas que ça… Souvent, elle faisait des rêves prémonitoire d’une horrible précision. Et d’une affreuse exactitude…

    Et personne n’était au courant. Elle ne voulait qu’on sache qu’elle était anormale. Elle ne voulait pas être différente.

    Maussade, elle rajusta son sac sur les épaules et se dirigea vers le lycée. Le lotissement était curieusement calme. A cette heure-ci, elle aurait déjà du croiser Yanis ou Johanna qui n’habitaient pas très loin. Mais il n’y personne. Même les oiseaux ne chantaient pas.

    Et range.

    Lara n’habitait pas très loin de son école. Elle ne mit que dix minutes pour s’y rendre. Un trajet effectué dans un silence pesant.

    Le portail était ouvert. Mais dans la cour, elle ne voyait personne. De plus en plus intriguée, elle se rendit dans le hall qui résonnait habituellement des conversations des élèves. Mais la aussi, tout était désert. Quelque chose n’allait pas. La grand horloge accroché au mur indiquait huit heure moins dix. Il était plus que surprenant qu’il n’y ait personne.

    -Eh ! Lara !

    La jeune fille se retourna d’un bon et son visage s’éclaira lorsqu’elle reconnu son ami. Vêtu intégralement de noir – blouson en cuir noir, T-shirt noir, pantalon noir, chaussure… noires. - Lee était grand pour son âge. Bien proportionné, les cheveux châtain clair en bataille et les yeux noirs profond, il avait comme à son habitude, des écouteurs rivés dans les oreilles.

    -Salut, répondit Lara.

    -Je te dis pas comme je suis content de te voir. Je n’ai croisé personne depuis que je suis réveillé. T’as vu l’heure? Le lycée est désert.

    -Oui, c’est pareil pour moi. Je ne me rappelle plus s’il y a une grève aujourd’hui…

    -Normalement, je ne les oublie pas les infos comme ça.

    Lara hocha la tête. Il était vrai que Lee était le premier informé lorsque tel ou tel prof serait absent. Mais tout le monde pouvait se tromper. Cela expliquerait qu’il n’y ait personne.

    -On pourrait aller voir en salle des profs, reprit son ami, Mme Delacet est toujours là, même lors des grèves.

    -Bonne idée.

    Leur professeur de mathématique n’avait jamais été absente en vingt ans de carrière. Les élèves s’amusaient à raconter toutes sortes de légendes à son sujet. Pour sa part, Lara aimait bien cette femme d’âge mur qui donnait ses cours avec un certain enthousiasme.

    Il était étrange de se déplacer dans les couloirs silencieux. Mais ils arrivèrent bientôt devant la salle des professeurs. Aucun bruit ne leur parvenait.

    -A toi l’honneur, lui dit Lee en s’écartant de la porte.

    Lara lui jeta un regard noir et frappa deux petits coups discrets. Personne ne répondit. Elle toqua de nouveau, plus fort cette fois. Mais il n’y avait toujours aucun bruit.

    -Madame Delacet ! cria Lara en tapant plus fortement encore sur la porte.

    -Je crois qu’il n’y a vraiment personne, soupira Lee.

    Mais son amie ne l’écoutait pas. Elle avait un mauvais pressentiment. Elle tourna la poignée de la porte et s’apprêta à l’ouvrir lorsque Lee intervint.

    -Arrête ! On n’a pas le droit !

    Lara le dévisagea surprise. C’était toujours lui qui les entrainait dans les pires embrouilles. Et il avait peur d’ouvrir la porte de la salle des profs !

    -Qu’est ce qu’on risque ? Il n’y a personne.

    -C’est peut être une blague…

    -Qu’est ce que tu raconte ? Ce qui définit un prof, c’est justement une totale absence d’humour.

    Lee allait répliquer lorsqu’une voix les fit sursauter :

    -Mais qu’est ce que vous faite !

    Lara se retourna, prête à balbutier des excuses, lorsqu’elle reconnut la jeune fille rousse.

    -Aline ! Ça ne va pas de faire peur aux gens comme ça !

    La jeune fille leur fit un sourire plein de fossette, ses yeux brun pétillants. Elle n’était pas très grande, mais sa joie de vivre était communicative et bientôt, Lee et Lara éclatèrent de rire.

    -Enfin je vous trouve, s’exclama-t-elle de sa petite voix aiguë. Il m’est arrivé un truc incroyable !

    -Laisse moi deviner, la coupa Lee. Tu as aussi remarqué qu’il n’y avait personne.

    -Oui, d’ailleurs c’est bizarre, mais ce n’est pas ça mon problème. Tu as du me contaminer avec tout tes trucs bizarre Lara.

    -Eh ! Ce n’est pas toujours moi ! La dernière fois, c’est Lee qui à mis le feu à ta tapisserie. J’y étais pour rien !

    -C’était de ta faute, protesta Lee, tu m’as fait peur.

    La jeune fille rousse jeta un regard noir à son ami et Lara repensa au malheureux incident survenu deux mois plus tôt et qui l’avait rapproché de Lee, mais éloigné d’Aline.

    Au courant pour son don, ses deux amis essayaient de l’aider à la maitriser. Ce jour là, elle devait faire léviter une plume de pigeon. Mais elle n’avait pas vraiment réussit car c’est Lee qui s’était envolé. Surpris, celui-ci avait réagit instinctivement à l’attaque involontaire et une demi seconde plus tard, la tapisserie bleu flambait joyeusement. Ils avaient eu un peu de mal à camoufler le trou noirci, mais personne n’était au courant. Vexée d’être la seule normale, Aline s’était éloignée d’eux.

    Mais elle était visiblement impatiente de raconter ce qui lui était arrivé et qui semblait si extraordinaire.

    -Bon, je peux parler ? Vous savez qu’on construit une terrasse ? Et bien les ouvriers ont du mal empiler les pierres parce que tout le tas m’est tombé dessus ce matin !

    -Non ! Et tu n’a rien ?

    -Pas la plus petite égratignure. Les dalles sont tombées en poussières quand elles m’ont touché. C’est incroyable !

    -Nous avons donc une maîtresse de l’air, un maître du feu et maintenant une maîtresse de la terre, marmonna Lee.

    -C’est vrai que c’est pas banal…

    Lara s’arrêta en entendant des bruits de pas. Ou plutôt de course. Un jeune homme, qui devait avoir dans la vingtaine, déboucha en trombe du couloir. Très grand mais d’une maigreur effroyable, il avait les cheveux noirs et un teint pâle maladif. Ses yeux, enfoncés dans leurs orbites, sans blanc ni pupille, étaient entièrement rouge. Les traits émaciés et des cernes noirs sous les yeux, il ressemblait à un cadavre fraichement déterré. Mais ce fut surtout sa tenue qui retint l’attention des trois adolescents. Vêtu d’une sorte de tunique noire très près du corps, souligna durement ses contour squelettique, elle était attaché à sa taille par une ceinture de cuire sombre à laquelle pendaient plusieurs dague dans leur fourreau. Il était chaussé de botte souple et avait un pantalon fait d’une matière qui, bien que très fine, semblait étrangement résistante. Pour compléter le tableau, il avait une besace en toile noire en bandoulière, qui semblait bien remplit.

    Inconsciemment, les lycéens reculèrent de quelques pas. Quelque chose de mauvais se dégageait de cette personne… Quelque chose qu’ils n’arrivaient pas à identifier, mais qu’un instinct primitif leur disait de fuir à tout prix.

    -Qui c’est, chuchota Aline avec quelque tremblement dans la voix.

    Aucun de ses amis n’eu le temps de lui répondre. L’inconnu se présenta, d’une voix tout à fait normale, et même agréable:

    -Enchanté de faire votre connaissance. Je suis Naxo, un Shaman vampire au service de Tatiana, reine d'Oromois. Je suis sure que vous avez certaines questions à me poser, mais on a pas beaucoup de temps... Via à envoyer les Syv à votre recherche.

    Abasourdie, Lara se demandait si elle n’était pas toujours en train de rêver. Car ce garçon avait l’air d’avoir un sérieux problème mental.

    -Je ne suis pas sur de bien comprendre, avança Aline.

    -Comment ça ? Dans quelque jours, cela fera exactement trois ans les loups du nord on annoncés votre venu et vous ne comprenez pas ? Shihi c’est peut être trompé quelque part dans sa formule. Votre cerveau à pu en être affecté…

    -Merci de t’inquiéter, mais nous allons très bien, répliqua Lara. Question cerveau défectueux, tu nous surpasses tous.

    -Pas la peine de la prendre comme ça ! Je vais vous remettre au courant. Ça devrait vous revenir. Les loups du Nord, qui sont appelé loup-garou sur cette planète, ont eu la vision de ceux qui rendront son vrai souverain au Royaume Trilliga. Shihi vous observe depuis cette prédiction et maintenant que nos armées occupent celle du tyran, on peut venir vous chercher. Maintenant vite.

    -Rassurez moi, dit Lee, je ne suis pas le seul à voir ce gars complètement marteau ?

    -J’était en train de me poser la même question… soupira Lara.

    -Mais c’est pas possible ! Vous vous souvenez vraiment de rien ?

    -De quoi est ce qu’on devrait se souvenir exactement ? demanda Aline pour les calmer.

    Naxo la regarda comme si elle avait deux têtes.

    - Mais pourquoi c’est sur moi que ça tombe, se lamenta-t-il. Désolé, mais je n’ai pas le choix…

    Lara n’eut pas le temps d’ouvrir la bouche. Une étrange créature émergea de l’autre bout du couloir. Elle avait le corps d’un gros chat mais se déplaçait sur deux patte de reptile recouvertes de la même fourrure fauve que son torse et ses mains ressemblaient à des pattes d’oiseaux couverte d’écailles cuivrées. Mais sa tête avait un visage humain d’une beauté stupéfiante. Les yeux bleus profond, les pommettes hautes et une chevelure miel, la jeune femme les observait avec curiosité. Elle fut rejointe par un mâle à la fourrure jais, aux écailles onyx et à la peau noire. Seuls ses yeux étaient bleus comme ceux de la femelle.

    Des yeux dans lesquels ne brillait qu’un seul sentiment.

    La haine.

    Naxo serra les dents et une arme étrange, faite de deux sabres soudé à la garde apparut dans ses mains.

    -Comme vous m’avez l’air d’être complètement amnésique, je ne vais pas pouvoir compter sur vous pour nous tirer de là. Surtout ne bouger pas, ne partez pas en courant et ne vous séparez pas. Les Syv sont de redoutables adversaires.

    Il resserra la prise sur son arme et passa à l’attaque. Aucun des trois amis ne le vit bouger. Il se retrouva simplement entre les deux créatures. D’un mouvement souple, il fit tourner son arme.

    L’action n’avait pas durée une seconde.

    Mais contre toute attente, les Syv comme les avait appelé Naxo, esquivèrent cette attaque. Ils ripostèrent aussitôt. Leurs mouvements étaient rapides, mais ce qui les rendait vraiment dangereux, c’est qu’ils se battaient comme s’ils n’étaient qu’une seule personne. La femelle lança une patte vers la gorge du vampire. Il se jeta en arrière. Droit sur le mâle qui l’attendait. Ses crocs se refermèrent dans le vide. Par une impensable pirouette, le jeune homme se retrouva derrière ses assaillants. Son épée double fouetta l’air devant lui.

    Mais il n’y avait plus personne.

    Naxo se retourna. Lara vit sur les traits de son visage qu’il était tendu et cela l’inquiéta. Elle n’eut pas le temps de s’interroger d’avantage.

    Elle tomba à genou. Un peu de sang coula de ses lèvres ouvertes dans un cri muet. Une douleur fulgurante montait de son flan blessé. Sa vue se brouillait. Dans un dernier instant de lucidité, elle baissa les yeux et vit trois griffes dépasser dans son ventre.

    Le cri de ses amis se perdit dans la brume qui l’entourait. Les ténèbres l’engloutirent.


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